Pour améliorer la diffusion du jeune Cri de Londres, les éditeurs mettent en place le projet ‘Camelot de France’, en référence aux Camelots du Roi, les crieurs de rue qui vendaient le journal de l’Action Française. Toutes les personnes voulant aider le Cri de Londres pouvaient le faire de façon assez pratique : en échange de 3 shillings, le directeur du Cri de Londres envoyait 100 numéros du jour ainsi que quelques affiches à placarder afin que les Camelots puissent vendre et promouvoir le journal dans les rue de Londres.
Les meilleurs vendeurs auront l’honneur d’avoir leur nom inscrit au « Tableau d’Honneur de la Section.»
Le meilleur Camelot à cette période est Paul Raindernais, un garçon de 14 ans, vivant au 140 High Street, Camden Town. Il est suivi par Roger Grabaud, âgé pour sa part de 13 ans et résidant au 6 Southampton Street Fitzroy Square.
L’administrateur du Cri de Londres et conseiller du commerce exterieur de la France Victor Niox note que tous deux rapportent entre 3 et 4 shillings and 6 pence « à leurs mamans. »
Le journal espère que la première section des Camelots de France se composera de 100 membres.
Un shilling de 1914. Source:
Billet rédigé par Antoine Mignon.